Promouvoir l'accès aux services de santé sexuelle
Voici Denis, 21 ans, de la communauté d'Irbaan à Talek, dans le Maasai Mara. Il est né et a grandi dans le même village et est actuellement inscrit à un programme de certification en informatique au « Youth Friendly Centre » (YFC), car il se prépare à entrer à l'université après avoir terminé ses études secondaires.
Denis est l'un des 50 pairs mentors choisis pour le projet de santé sexuelle et de natalité des adolescents. Il a été un pair mentor actif, participant à la formation au mentorat, dispensant des formations sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents dans les villages et participant au programme de mentorat scolaire. Il a acquis une réelle confiance en lui en abordant les questions qui touchent les jeunes et les adolescents telles que les grossesses précoces, les mutilations génitales féminines (MGF), les droits de l'enfant, les mariages précoces et la santé reproductive. La confiance et les connaissances de Denis se sont réellement développées depuis sa participation au programme.
"Avant de participer j’avais peur d'aborder des questions sensibles de santé sexuelle et reproductive avec mes pairs. Mais après avoir participé aux formations de mentorat données par le projet, j'ai acquis des connaissances et de la confiance pour aborder les questions de santé sexuelle et de natalité avec la communauté, en particulier les jeunes et les adolescents. Les grossesses d'adolescentes seront réduites, les MGF seront éliminés et les jeunes garçons et filles pourront terminer leur éducation grâce à la sensibilisation de la communauté à la santé sexuelle et reproductive.
"Par le passé, les jeunes ont été ignorés lorsqu'il s'agissait de prendre des décisions, même sur des problèmes qui les touchaient directement. Je suis convaincu que l'impact du projet sera visible après 5 ans. Avec mes autres pairs mentors, je suis enthousiaste à l'idée de dispenser une formation au mentorat au niveau des villages et des écoles, et nous sommes impatients de voir la transformation que cela apportera à la communauté. Je crois au développement générationnel par le partage de l'information."
