De l'eau potable pour 13 villages

L’association TIM-SFV se proposait de faciliter l’accès à l’eau potable de quelque 80'000 habitants, dans treize villages reculés de la région d’Alaotra Mangoro, à Madagascar. L’objectif fixé était de diminuer d’au moins 30% la prévalence des maladies liées à l’eau, à travers deux dispositifs : assurer la disponibilité permanente d’eau potable par chloration dans au moins 80% de la zone, et permettre l’accès à l’eau assainie dans tous les centres de santé (diminution d’au moins 50% des infections nosocomiales liées à l’eau).

La remise de kits Watalys aux treize villages cibles ont porté leurs fruits, ainsi que la sensibilisation et l’éducation des populations, à travers des « comités de l’eau » bénévoles. Le taux de maladies diarrhéiques par rapport à la population totale de la région d’Alaotra Mangoro est tombé d’une moyenne de 8% en 2004 à un taux moyen de 1,3 à 2,8% en 2014. Le taux moyen au niveau national est de 6%. Les villageois consultés ont reconnu les bienfaits du système de potabilisation à domicile. En outre, chaque village cible a mis en place un plan de pérennisation sous forme d’un fond permettant la maintenance ou le renouvellement de l’appareil de chloration d’eau faisant partie du kit Watalys.

TIM-SFV (TIAKO-i-MADAGASKARA Suisse et France voisine) est une association suisse, créée à Genève en 2002. Son objectif est de promouvoir l’accès à l’eau potable en zone rurale grâce à la diffusion d’un appareil de chloration de l’eau : le Watalys.

80'000
personnes

Type

Santé

Durée

Mars 2012 – décembre 2014

Lieu

Madagascar

Avec qui

TIM-SFV (TIAKO-i-MADAGASKARA Suisse et France voisine)

Madagascar

Population
25,6 millions (2017)

Revenu par habitant
400 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
71 % (2012)

Taux d'alphabétisation
72 % (2016)

Indice de développement humain
161e pays sur 189 (2018)

L’instabilité politique qui touche Madagascar depuis 2009 a ébranlé la capacité institutionnelle du gouvernement, la croissance économique et les efforts de développement. Ses résultats en matière d’éducation, de santé, de nutrition et d’accès à l’eau sont parmi les plus mauvais du monde. Le taux de pauvreté a nettement augmenté depuis 2009, 90 % de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté international. Près de la moitié des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique. De plus, le pays est particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles comme les cyclones, les sécheresses et les inondations. Il doit aussi faire face à la difficulté qui consiste à préserver un environnement unique et une biodiversité d’importance mondiale.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.