Promouvoir l’accès à l’éducation et à l’emploi

ESSOR visait à étendre et pérenniser les résultats d’un projet mené avec la Fondation Addax et Oryx de 2012 à 2015 dans deux quartiers de la capitale Bissau, Bairro Militar et Missira. Le projet avait comme objectifs d’élargir l’accès au préscolaire pour 300 enfants vulnérables et d’accroître la qualité de la formation des enseignants ; de faciliter l’accès à la formation professionnelle pour 200 jeunes en difficulté, menant à un emploi pour 50% d’entre eux ; et d’accompagner 100 jeunes adultes à l’auto-emploi. 50% des bénéficiaires devaient être des filles / femmes.

A l’issue du projet, 573 enfants ont profité d’un accueil préscolaire (57% de filles). Vingt éducateurs ont été formés à l’accueil et à l’éducation de jeunes enfants de 4 à 6 ans. 390 jeunes ont démarré un cours de formation professionnelle (39% de femmes), dont 310 ont été diplômés (35% de femmes). Ils ont bénéficié d’un service d’orientation au travail et 181 ont pu suivre un stage professionnel de 2 à 3 mois. Le taux d’insertion professionnelle était de 28% sans stage et 48% avec stage. Une première vague de 57 jeunes a été formée à l’entreprenariat (21 femmes). 14 ont formé des microentreprises. ESSOR cherchait à en améliorer l’accompagnement avant de poursuivre ce volet d’activité.

Créée en 1992, ESSOR est une association de solidarité internationale française. Son objectif est d’aider les populations les plus vulnérables à améliorer durablement leurs conditions de vie.

310
Diplômés

Type

Éducation / Développement communautaire

Durée

Juillet 2015 – juin 2017

Lieu

Bissau / Guinée-Bissau

Avec qui

ESSOR

Site internet

www.essor-ong.org/

 

Guinée-Bissau

Population
1,9 million (2017)

Revenu par habitant
660 USD /an ( 2011)

Taux de pauvreté *
69 % ( 1010)

Taux d'alphabétisation
46 % (2016)

Indice de développement humain
177e pays sur 189 (2018)

La Guinée-Bissau souffre d’instabilité politique depuis son accession à l’indépendance, en 1974. Cela se traduit par un manque de développement et des niveaux de pauvreté élevés, avec plus des deux tiers de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté. De nombreuses femmes continuent de mourir lors de l’accouchement. Malgré des progrès dans la réduction de la mortalité infantile, un enfant sur dix meurt encore avant l’âge de 5 ans et 28 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition modérée à sévère. La pandémie de VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose continuent de progresser, ce qui se traduit par une espérance de vie particulièrement faible. L’éducation pour tous progresse lentement, même si la qualité de l’enseignement reste faible et aggravée par un grave manque d’enseignants et de ressources.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.