Financer un orphelinat

SOL-GH a obtenu une contribution exceptionnelle aux frais opérationnels de l’orphelinat d’Anwiankwanta pour une période de cinq ans. Ceci devait lui permettre de mettre en place un financement pérenne, moins dépendant de l’extérieur. L’ONG prévoyait de lancer une exploitation agricole destinée à la consommation interne et à la vente, et d’assurer des revenus pour le long-terme.

SOL-GH a multiplié les initiatives pour réduire sa dépendance à l’égard de financements externes. Le projet agricole a été lancé en 2012 et les surfaces cultivées augmentées. A la fin du projet, il produisait des légumes, des aliments de base et des oranges - des produits consommés par les orphelins, vendus sur le marché local ou conservés. En septembre 2017, l’orphelinat a ouvert une école primaire de six classes avec l’accueil payant d’élèves locaux. Ceci a contribué au budget de l’institution. L’école devait être rentable au bout de  deux ans (2019). Enfin, la politique de regroupement familial mise en œuvre par le gouvernement a réduit le nombre d’orphelins accueillis de 90 à 60, diminuant les coûts liés à leur accueil – tendance qui devait se poursuivre. Fin 2017, le but était d’atteindre 20% des recettes d’un financement local, 40% en 2018 et 60% en 2019.

L’organisation Save Our Lives – Ghana (SOL-GH) a été fondée en 2001 par Paulina Opei pour administrer l’orphelinat qu’elle a créé au Ghana. Elle a pour vocation d’offrir aux orphelins un environnement stable et une vie familiale, leur permettant de grandir et de s’épanouir.

60
Orphelins

Type

Éducation

Durée

Juin 2012 – juin 2017

Lieu

Anwiankwanta / Ghana

Avec qui

Save Our Lives – Ghana (SOL-GH)

Site internet

https://saveourlivesgh.org/

Ghana

Population
28,8 millions (2017)

Revenu par habitant
1,880 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
23 % (2017)

Taux d'alphabétisation
71 % (2016)

Indice de développement humain
140e pays sur 189 (2018)

Réputé pour sa stabilité et sa gouvernance démocratique, le Ghana a fait de grands progrès ces 20 dernières années dans la réduction de la pauvreté et de la faim au sein de sa population. La croissance de son économie est supérieure à la moyenne de l’Afrique. Cela se traduit par des améliorations progressives de l’efficacité des institutions publiques. Bien que la scolarisation primaire ait atteint 100 %, la scolarisation secondaire accuse un retard avec 60 % de scolarisation pour les garçons et 47 % pour les filles. La santé varie largement dans le pays où l’on constate de grandes inégalités entre le nord et le sud, ainsi qu’entre les centres urbains, généralement bien desservis, et les régions rurales souvent sans aucun service de santé. De même, l’alimentation en eau et les systèmes d’assainissement restent soumis à de nombreuses difficultés, principalement dues au fait d’avoir été négligés jusque dans les années 1990.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.