De l’eau potable pour seize villages

Le projet visait à fournir de l'eau potable à 16 villages isolés de la région d'Amoron'ny Mania à Madagascar, au moyen d'une méthode de chloration de l'eau appelée Watalys. Le projet visait à atteindre 1 000 familles (plus de 16 000 bénéficiaires indirects). Son objectif était de réduire d'au moins 50 % la prévalence des maladies liées à l'eau et de garantir aux centres de santé de la région un approvisionnement sûr et constant en eau propre. Les coûts d'entretien (renouvellement des petits équipements) devaient être couverts par une modeste contribution financière payée par les utilisateurs et par le ministère de la santé.

Des kits Watalys ont été livrés avec succès aux seize villages cibles, ainsi que des campagnes de formation et de sensibilisation des villageois menées par des comités de l'eau bénévoles. Les villageois ont reconnu l'impact positif des kits de purification de l'eau à domicile. Chaque village cible a également mis en place un plan de durabilité sous la forme d'un fonds destiné à payer l'entretien ou le renouvellement de l'appareil de chloration de l'eau (qui fait partie du kit Watalys). Le projet a dû être prolongé de douze mois afin de renforcer la formation et la sensibilisation dans tous les villages. Ceci afin de s'assurer que les changements de comportement persistent dans le temps.

J'aime Madagascar (anciennement TIM-SFV) est une association suisse fondée en 2002 à Genève. Elle vise à promouvoir l'accès à l'eau potable dans les zones rurales par la mise à disposition d'un appareil de chloration de l'eau : Watalys.

1'000

Type

Santé / Éducation

Durée

Mars 2016 – février 2018

Lieu

d’Amoron’ny Mania / Madagascar

Avec qui

J'aime Madagascar (anciennement TIM-SFV) 

Site internet

www.jaimemadagascar.ch

À voir également

Madagascar

Population
25,6 millions (2017)

Revenu par habitant
400 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
71 % (2012)

Taux d'alphabétisation
72 % (2016)

Indice de développement humain
161e pays sur 189 (2018)

L’instabilité politique qui touche Madagascar depuis 2009 a ébranlé la capacité institutionnelle du gouvernement, la croissance économique et les efforts de développement. Ses résultats en matière d’éducation, de santé, de nutrition et d’accès à l’eau sont parmi les plus mauvais du monde. Le taux de pauvreté a nettement augmenté depuis 2009, 90 % de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté international. Près de la moitié des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique. De plus, le pays est particulièrement vulnérable aux catastrophes naturelles comme les cyclones, les sécheresses et les inondations. Il doit aussi faire face à la difficulté qui consiste à préserver un environnement unique et une biodiversité d’importance mondiale.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.