Collecter l’eau de pluie pour des écoles

L’objectif était d’améliorer les conditions d’études des 3,239 élèves de quatre écoles du Togo et du Bénin, en renforçant leurs capacités d’adaptation au changement climatique et leur autonomie en termes d’accès aux ressources. Le projet comportait trois volets : améliorer l’accès à l’eau potable et à l’hygiène par la construction d’impluviums et de toilettes adéquates ; reboiser les alentours de l’école et créer des jardins potagers ; sensibiliser les jeunes générations à la gestion et la protection des ressources naturelles.


Quatorze réservoirs, répartis dans les quatre écoles, ont été achevés et fonctionnaient à satisfaction. Chaque salle de classe a été équipée d’un petit réservoir de 50 litres dont l’eau est traitée chaque matin. Des toilettes pour les filles et des urinoirs pour les garçons ont été créés dans les quatre établissements. Enseignants, enfants, parents et autorités ont été formés à toutes les questions touchant à la gestion de l’eau et à l’environnement. Enfin, les campagnes de reboisement et la réalisation des jardins potagers ont été menées à bien.


Fondée à Genève en 2002, IRHA est une association à but non lucratif qui fédère des mouvements qui luttent pour une meilleure gestion de l’eau de pluie. Elle a pour mission de promouvoir la collecte de l’eau de pluie comme moyen d’adaptation au changement climatique.

3,239
élèves

Type

Santé / Éducation / Environnement / Développement communautaire

Durée

Décembre 2010 – juin 2012

Lieu

Bogou et Dampiong au Togo ; Agbodiji et Dahé au Bénin / Togo

Avec qui

International Rainwater Harvesting Alliance (IRHA)

Site internet

www.irha-h2o.org/ A

Togo

Population
7,8 millions (2017)

Revenu par habitant
610 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
55 % (2015)

Taux d'alphabétisation
64 % (2016)

Indice de développement humain
165e pays sur 189 (2018)

Le Togo a fait des progrès considérables dans ses efforts de développement, même si d’importantes difficultés institutionnelles et économiques demeurent. La pauvreté a été réduite de 62 % en 2006 à 55 % en 2015, mais elle reste élevée. Le taux de malnutrition aiguë s’établit à 5 % dans le pays et 30 % des jeunes enfants souffrent d’un retard de croissance. Des progrès ont été accomplis en matière d’éducation primaire universelle et de contrôle du VIH/Sida. La mortalité maternelle reste élevée, en particulier du fait de l’absence de visites prénatales, liée à de faibles revenus et à un mauvais accès aux services de santé. L’accès à une eau propre et potable s’améliore, mais reste insuffisant. Seuls 34 % de la population utilisent de l’eau propre à cause du manque d’infrastructures et d’une distribution inégale d’eau potable, malgré l’abondance des ressources en eau du pays.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.