Autonomie des ménages agricoles ruraux

Le projet, d’une durée de trois ans, a améliorer durablement la nutrition, la santé et les revenus de 668 ménages rentrés d’exil (environ 4 676 bénéficiaires directs) et vivant dans les communautés rurales les plus pauvres de la province de Maracha de la sous-région de l’Ouest Nil dans le nord de l’Ouganda. Des pratiques agricoles améliorées ont accru la production de denrées alimentaires, la mise en place d’activités WASH ont amélioré la santé des ménages et diminuées les maladies liées à l’eau et au manque d’hygiène. Le projet a permis d'augmenter les revenus des ménages grâce à des formations agricoles leur permettant de couvrir leurs besoins de première nécessité. 80 % des objectifs du projet ont été atteints malgré des conditions météorologiques défavorables, la menace du virus Ebola et la pandémie de la Covid-19. La santé nutritionnelle des familles a été amélioré de plus de 68 %, chaque ménage consommant trois repas par jour. Cela est dû à l'augmentation du rendement des cultures grâce à des compétences agricoles améliorées, telles que : un travail du sol approprié, le paillage, l'utilisation de compost, le contournement et les drainages coupés. La promotion du potager et des cultures maraîchères commerciales, ainsi que des arbres fruitiers, a contribué à une bonne nutrition, conduisant à une meilleure santé de la communauté. Les revenus des familles ont augmenté de plus de 100 % et les agriculteurs sont en mesure de disposer de fonds suffisants pour couvrir les besoins de première nécessité tels que les soins de santé, l'éducation et l'amélioration de l'habitat. Les bénéficiaires pratiquent une bonne hygiène domestique et personnelle, avec de meilleures installations sanitaires, telles que : des séchoirs à vaisselle, des fosses à ordures, des cordes à linge, des latrines à fosse, des logements améliorés et des enceintes propres bordées de haies. Les agriculteurs travaillent désormais ensemble de manière solidaire et il y a peu de cas de maladies et aucun cas de violence domestique enregistré.

Etablie en 1989 en Angleterre, la charité International Refugee Trust (IRT) vise à soutenir les réfugiés, personnes déplacées et rapatriés les plus désavantagés en Jordanie, Soudan du Sud, Tanzanie et Ouganda. Elle prévoit un monde dans lequel les populations vivent en paix dans un endroit qu’elles considèrent comme chez elles, avec les compétences, les opportunités et la confiance pour être autonomes et progresser socialement et économiquement.

668
Ménages

Type

Santé / Éducation / Environnement / Développement communautaire

Durée

Avril 2018 - Juin 2021

Lieu

Province de Maracha / Ouganda

Avec qui

International Refugee Trust (IRT)

Site internet

www.irt.org.uk

 

Ouganda

Population
42,9 millions (2017)

Revenu par habitant
600 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
21 % (2016)

Taux d'alphabétisation
70 % (2016)

Indice de développement humain
162e pays sur 189 (2018)

L’économie ougandaise continue d’afficher une solide croissance par rapport à de nombreux pays en développement. Néanmoins, le pays reste très pauvre et loin du statut de revenu intermédiaire auquel il aspire. Bien que le taux de pauvreté ait grandement décliné, de 39 % en 2002 à 19 % en 2012, la forte croissance de la population se traduit par une stabilité du nombre de personnes pauvres. Un enfant sur trois ne mange pas pendant sa journée scolaire et 27 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de retard de croissance. L’agriculture représente 25 % du PIB du pays et emploie 77 % de la population adulte. Toutefois, la productivité des petits fermiers reste faible du fait de l’absence d’accès à des services tels que le crédit et l’assurance et du recours à des méthodes agricoles traditionnelles.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.