Améliorer les revenus des maraîchers

Le projet visait à augmenter et sécuriser les revenus de 600 maraîchers urbains et périurbains, dont 40 % de femmes, des villes de Maputo et Napula grâce à des pratiques agricoles plus durables et plus rémunératrices.

A la fin du projet, ce sont 643 maraîchers qui ont été formés aux principes de l’agroécologie. A terme, ce sont plus de 659 expérimentations qui ont été mené par les producteurs sur leurs champs afin de mieux s’approprier ces techniques. Il est également intéressant de souligner que 23% de ces maraîchers se sont convertis totalement à l’agroécologie, soit environ 1 personne sur 5 concernées. Le projet a également pu apporter quelques éléments bénéfiques autour de la structuration de la filière maraîchère. Ainsi, plus de 20 organisations de producteurs ont été soutenus dans leurs structurations. Le projet est parvenu à répondre au double objectif de permettre aux producteurs d’avoir des activités qui génèrent plus de revenus tout en étant pérenne d’un point de vue environnemental.

ESSOR, créée en 1992, est une Association de solidarité internationale française. Son objectif est d’aider les populations les plus démunies à améliorer durablement leurs conditions de vie. ESSOR mène des projets dans six pays : la France, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et le Tchad. L’association dispose d’un savoir-faire reconnu dans les domaines de l’enfance, de l’éducation, de la formation et de l’insertion professionnelle.

 

643
maraîchers

Type

Éducation / Environnement

Durée

Avril 2019 - juin 221

Lieu

Maputo, Napula / Mozambique

Avec qui

ESSOR

Site internet

www.essor-ong.org

Mozambique

Population
30 millions (2017)

Revenu par habitant
420 USD/an (2017)

Taux de pauvreté *
46 % (2014)

Taux d'alphabétisation
43 % (2016)

Indice de développement humain
180e pays sur 189

L’activité économique du Mozambique a été touchée par la chute des prix des matières premières, de mauvaises conditions météo et les effets persistants de la crise de la dette cachée de 2016. Malgré une croissance rapide et une réduction de la pauvreté au lendemain de la guerre civile, le rythme de la réduction de la pauvreté a considérablement ralenti depuis 2003. La pauvreté se concentre dans les régions rurales et au sein des foyers illettrés dont le chef de famille est une femme. La sécurité alimentaire pose des problèmes considérables, 80 % de la population étant dans l’incapacité de se permettre le coût d’un régime adéquat et 42 % des enfants de moins de cinq ans souffrant de retard de croissance, notamment dans les zones rurales. Le paludisme reste la cause de décès la plus fréquente dans le pays, responsable de 35 % de la mortalité infantile et de 29 % de la mortalité dans la population générale. La prévalence du VIH poursuit une tendance à la baisse et se stabilise à 11 % chez les adultes. Le Mozambique affiche l’une des consommations d’eau les plus faibles du monde, malgré la présence de diverses sources d’eau.

Sources: Programme alimentaire mondial, UNICEF, Banque mondiale, Rapport sur le développement humain 2016, Indices et indicateurs de développement humain (mise à jour statistique 2018)

*Pourcentage de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté.